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La diffusion sociale

La question de la destination, du public auquel TANA s’adresse et qui réceptionnera sa musique, s’est rapidement posée. La volonté première du quatuor est bien sûr de proposer des programmes faisant voyager le spectateur à travers les époques, ou des thématiques permettant d’immerger le grand public dans une esthétique particulière en convoquant ses sens… Mais pas seulement. Selon Antoine Maisonhaute, violoniste et fondateur du Quatuor Tana : « Nous nous sommes interrogés sur la relation que nous entretenons avec le public et sur la transmission de ce que l’on fait. Nous voulions réduire la distance qui nous séparait de notre audience, mais surtout donner accès à cette culture et cette musique à des populations qui s’en retrouvaient éloignées : les banlieues, les cités, les zones rurales reculées, etc. Pour ces jeunes, un quatuor à cordes est un ensemble très sérieux et assez abstrait… Il faut que l’artiste joue la mission locale, aller chercher ce code culturel même avec de la musique d’aujourd’hui. Il faut créer du lien.»

Au fil de la saison 2018-2019, le projet Par monts, par vaux, par plaines voit le jour en partenariat avec la DRAC Hauts-de-France. Son but ? Apporter la musique d’aujourd’hui à tous et toutes dans des lieux inédits (supermarchés, EPHADS, Emmaüs, hôpitaux…), diffuser une culture musicale commune en constante évolution aux publics empêchés, et tisser un lien social renforcé, sans a priori.

Dans le sillage de ce projet et afin de poursuivre ce désir de diffusion sociale, l’Orchestre d’un jour émerge à son tour et vient offrir au plus grand nombre un projet de création collaboratif. En une journée, les participants vivent toutes les étapes et découvrent les arcanes d’une création musicale comme elle est pratiquée par TANA tout au long de l’année. Au cœur d’un espace commun, l’écoute, l’échange et la passion sont mis à l’œuvre.